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Les études pour devenir sage-femme font partie des filières de santé MMOPK. Ce cursus est très demandé par les futurs étudiants. Mêlant connaissances médicales et contact humain, le métier de sage-femme attire de nombreux candidats. Mais le parcours est long et concurrentiel. Après le bac, les étudiants suivent une première année d’études communes à l’université. Elle est ponctuée par un concours sélectif. Cinq ans de formation supplémentaire en école sont nécessaires pour obtenir le diplôme permettant de devenir sage-femme. En matière d’emploi, le métier offre plusieurs débouchés.
  1. Grossesse, accouchement, soins gynécologiques : un métier polyvalent
  2. Un bac à orientation scientifique pour accéder aux études médicales
  3. Le parcours d’études pour devenir sage-femme après le bac
  4. Emploi : quels débouchés pour les sages-femmes après leurs études ?
  5. À quel salaire peut prétendre une sage-femme après ses études 

Grossesse, accouchement, soins gynécologiques : un métier polyvalent

La sage-femme s’occupe du suivi d’une grossesse des premiers mois jusqu’à l’accouchement. S’il n’y a pas de complications, elle opère la majeure partie des accouchements à l’hôpital, en autonomie. Après la naissance, cette professionnelle en sciences maïeutiques assure le suivi complet de la nouvelle mère et de son bébé. Elle pratique les examens médicaux adéquats, repère les syndromes du post-partum, conseille sur l’allaitement ou rééduque le périnée de sa patiente. Les sages-femmes allient connaissances scientifiques, endurance et sens relationnel Les sages-femmes assurent, par ailleurs, le suivi gynécologique ordinaire des patientes. Elles prescrivent une contraception ou réalisent des frottis. Ce métier nécessite des connaissances scientifiques approfondies. Il requiert aussi des compétences relationnelles. Une relation de confiance doit être nouée avec la patiente. La sage-femme fait preuve de pédagogie et d’écoute. Dotée d’une bonne endurance physique et nerveuse, elle enchaîne les gardes (à l’hôpital) et les soins. Des hommes sages-femmes dans une profession médicale à majorité féminine À l’université, il n’y a pas que des étudiantes qui suivent des études pour devenir sage-femme. 3 % d’hommes exercent ce métier. On les nomme maïeuticiens ou sages-femmes. Le terme n’a, en effet, rien à voir avec le genre du praticien. “Sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme”.

Un bac à orientation scientifique pour accéder aux études médicales

Avec un bac général scientifique, vous aurez plus de chances d’être admis dans l’une des deux voies principales d’accès aux études MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie). La maïeutique est l’autre nom des études de sage-femme. La plateforme Parcoursup privilégie les vœux des profils scientifiques. Depuis la réforme de la PACES en 2020, vous pouvez intégrer un PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou une L.AS (Licence Accès Santé) à l’université. Cependant, avant de sélectionner un PASS, vérifiez que l’établissement est bien rattaché à une école de sage-femme. Physique-chimie, sciences et vie de la terre, maths : trois spécialités recommandées pour devenir sage-femme Les voies PASS et L.AS ont remplacé l’ancienne PACES. Elles sont plébiscitées par les futurs étudiants. Pour augmenter ses chances d’admission, le candidat doit obtenir d’excellents résultats scolaires en première et terminale, en particulier dans les spécialités scientifiques. Si vous souhaitez devenir sage-femme, optez pour les options physique-chimie, sciences et vie de la terre ou mathématiques au bac. Une année de prépa médecine pour augmenter ses chances d’admission Une prépa médecine peut faire la différence si vous envisagez de suivre des études pour devenir sage-femme. Cette formation annuelle est dispensée en parallèle au lycée. Elle approfondit les notions apprises en cours. Objectif : obtenir une mention très bien au bac. Ce niveau d’excellence augmente les chances d’admission en PASS ou L.AS à l’université. La prépa médecine anticipe également le programme de première année d’études à l’université. Un atout pour réussir le concours sélectif de fin d’année. Il détermine votre admission en école de sage-femme en filière maïeutique. Diploma Santé propose ce genre d’accompagnement aux lycéens de première et de terminale.

Le parcours d'études pour devenir sage-femme après le bac

À partir de la rentrée 2024, la durée des études pour devenir sage-femme passera de cinq à six ans. Les étudiants suivent d’abord une première année commune en PASS ou L.AS. Ils intègrent ensuite des écoles de sage-femme pendant cinq ans. Une année en PASS ou L.AS commune avant d’entamer des études spécifiques pour devenir sage-femme Une fois votre bac scientifique obtenu et vos vœux validés par Parcoursup, vous suivrez une première année d’études de santé commune. Deux voies principales sont proposées. En voie PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé), vous suivrez une majeure santé et une mineure dans une discipline différente. Ce sera l’inverse en voie L.AS (Licence Accès Santé). Vous préparerez une mineure santé et une majeure dans un autre domaine. L’admission des étudiants en filières MMOPK, qui incluent la maïeutique, dépend de leur classement au concours sélectif d’accès en deuxième d’année. En PASS, il est impératif de réussir l’examen. Le redoublement est impossible. Cinq années de formation dans une école de sage-femme Les écoles de sage-femme sont rattachées à des hôpitaux ou des universités. Le Conseil national de l’ordre des sages-femmes en dénombre 35 en France. La plupart de ces écoles sont publiques. Les cinq ans de formation qu’elles dispensent se divisent en trois cycles. Des diplômes sanctionnent chaque étape. Le premier cycle d’études mêle cours théoriques et pratiques Ce premier cycle dure trois ans, année d’études commune comprise. En deuxième année (DFGSMa 2) et troisième année (DFGSMa 3), les cours sont plutôt théoriques. Les étudiants apprennent, entre autres, les bases de l’obstétrique et de la pédiatrie. Les futures sages-femmes réalisent des simulations et passent de 6 à 24 semaines en stages. Le Diplôme de formation générale en sciences maïeutiques (DFGSMa) sanctionne la fin de ce premier cycle. Il équivaut à une licence. Le deuxième cycle approfondit la pratique avec plus de stages Le deuxième cycle à l’école de sage-femme dure deux ans. Les étudiants apprennent à poser un diagnostic. Ils acquièrent des compétences en pathologie obstétricale, gynécologique et pédiatrique. Contraception, échographie, aide médicale à la procréation font partie des modules de formation. Les étudiants apprennent à réaliser un accouchement sans complications. Leur pratique s’accentue. Ce cycle prévoit 56 semaines de stages à l’hôpital. Après le DFGSMa, le Diplôme de formation approfondie en sciences maïeutiques (DFASMa) est obtenu à l’issue de ces deux années d’études. Il équivaut à un master. Le troisième cycle octroie le diplôme d’État de docteur en maïeutique Une proposition de loi, adoptée en janvier 2023, réforme la formation des sages-femmes à partir de la rentrée 2024. Une année d’études supplémentaire est, entre autres, ajoutée au cursus des étudiants. Son contenu demeure flou dans l’attente de la promulgation du texte. L’étudiant obtiendra le diplôme d’État de docteur en maïeutique. L’exercice de la profession de sage-femme requiert ce diplôme obligatoire. Les sages-femmes peuvent poursuivre leur formation médicale et obtenir des diplômes spécialisés Au bout de six années d’études, les sages-femmes ont la possibilité de se spécialiser. Elles peuvent passer différents diplômes universitaires ou interuniversitaires :
  • universitaire en auriculothérapie scientifique, psychopathologie du bébé ;
  • interuniversitaire en pédiatrie de maternité, pelvopérinéologie ;
  • universitaire en gynécologie préventive et contraceptive.

Emploi : quels débouchés pour les sages-femmes après leurs études ?

Chaque année en France, les effectifs de sages-femmes progressent en moyenne de 3 %. Une fois vos études pour devenir sage-femme terminées, vous pourrez exercer votre profession dans différents secteurs et établissements. Selon l’Onisep, la majeure partie des sages-femmes du secteur public exercent à l’hôpital bien que le nombre de professionnelles pratiquant en libéral augmente. Elles représentaient 34 % des effectifs en 2021. Exercer le métier de sage-femme en libéral L’exercice en libéral permet à la sage-femme de gérer sa pratique en toute autonomie. Elle ouvre son propre cabinet médical ou intègre une maison de santé pluridisciplinaire. Ce mode d’exercice assure un suivi gynécologique personnalisé aux patientes jusqu’à l’accouchement. Une relation de confiance se noue. Au quotidien, la sage-femme bénéficie de plus de flexibilité dans son planning. Exercer le métier de sage-femme à l’hôpital La sage-femme exerce aussi à l’hôpital où il existe deux grades (I et II). Les sages-femmes de grade I s’occupent de la prise en charge clinique et de la prévention lors des soins gynécologiques ou obstétriques. Après huit ans d’expérience, elles accèdent au grade II. Leurs compétences leur permettent de coordonner des équipes de soignants et de former leurs pairs. Après trois ans au grade II, les sages-femmes peuvent accéder au statut de coordinatrices en maïeutique. Elles gèrent, alors, des unités de physiologie ou dirigent des structures de formation. La carrière d’une sage-femme évolue. Forte de longues années d’expérience, elle peut s’orienter vers la recherche ou l’enseignement du métier dans une école. Infirmier, aide-soignant : la possibilité d’embrasser un métier paramédical sans repartir à l’école Sous certaines conditions, une sage-femme bénéficie d’une dispense partielle de scolarité si elle souhaite embrasser un métier paramédical. Elle est, par exemple, autorisée à se présenter directement au jury du diplôme d’État d’infirmier, dans le cadre d’une reconversion.

À quel salaire peut prétendre une sage-femme après ses études 

À l’hôpital, le salaire d’une sage-femme de grade I oscille entre 2 231 et 3 482 euros brut mensuel, selon le site Emploi des collectivités territoriales. La rémunération augmente lorsqu’elle atteint le grade II. Son salaire brut mensuel oscille alors entre 2 730 et 4 025 euros. Selon son échelon, une coordinatrice en maïeutique touchera un salaire oscillant entre 3 317 et 4 809 euros brut mensuel. La rémunération d’une sage-femme exerçant en libéral est d’environ 2 300 euros brut par mois. Mais tout dépend de son nombre d’heures d’activité et de sa patientèle. Les études pour devenir sage-femme sont longues, mais passionnantes. La fibre scientifique est un prérequis pour embrasser ce genre de carrière. D’excellents résultats dès le lycée vous donnent plus de chances d’intégrer une des deux voies d’accès principales aux études médicales. Diploma Santé propose une année de prépa médecine en classe de première et de terminale. Les étudiants en PASS et Licence Accès Santé peuvent également suivre une année d’accompagnement en parallèle à l’année commune de médecine.

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