Quand on rêve de devenir médecin, pharmacien, sage-femme ou dentiste, l’enthousiasme est souvent au rendez-vous. Mais l’université, elle, est sans pitié : l’accès aux études de santé passe par des épreuves ultra sélectives, où seule une solide préparation scientifique fait la différence. Et cette préparation commence bien plus tôt qu’on ne l’imagine. Dès la Première, les matières étudiées, en particulier la biologie (SVT), constituent un socle essentiel pour aborder sereinement le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé). Quels sont alors les chapitres clés à ne pas négliger ? Sur quelles notions s’appuyer pour transformer sa Première en véritable tremplin vers les études de santé ? On fait le point.
Biologie cellulaire : le langage fondamental des cellules
Avant même d’apprendre à soigner, il faut comprendre ce qu’est une cellule, comment elle vit, se divise, transmet l’information. En Première, le programme de SVT propose justement de poser les jalons indispensables : division cellulaire, cycle cellulaire, réplication de l’ADN.
Par exemple, la mitose — ce processus de duplication conforme — est un incontournable : en PASS, on enchaîne les schémas de prophase, métaphase, anaphase et télophase aussi vite que des notes sur une portée. Comprendre l’alternance entre phases G1, S, G2 et M est aussi indispensable pour suivre des cours de biologie plus poussés. Ceux qui savent déjà repérer une aneuploïdie sur un caryotype (trisomie 21, par exemple) auront un net avantage.
Point-clé à anticiper dès la Première :
- Comment l’ADN est recopié (réplication semi-conservative)
- Pourquoi la mitose conserve le patrimoine génétique
- En quoi la méiose, elle, introduit de la diversité (haploïdie)
L’expression du patrimoine génétique : passer du gène à la fonction
En Première, on découvre comment l’information contenue dans l’ADN aboutit à la fabrication de protéines fonctionnelles, par l’intermédiaire de l’ARN messager. Un schéma simple sur le papier, mais qui, mal maîtrisé, devient rapidement un cauchemar dans les cours de PASS.
Prenons un exemple concret :
Dans un sujet classique, on vous donne une séquence d’ADN et on vous demande la séquence d’ARN correspondante, puis la séquence en acides aminés via le code génétique. Un élève qui a compris que chaque triplet de nucléotides forme un codon saura répondre sans panique. Un autre, qui aura simplement « survolé » le chapitre en Première, perdra de précieuses minutes… et des points.
À travailler en amont :
- Le lien ADN → ARN → protéine (central en médecine moléculaire)
- La notion de mutation (exemple : mutation ponctuelle → modification d’une protéine)
- Les différences entre génotype et phénotype
Variabilité génétique et mutations : comprendre la diversité du vivant
Les mutations ne sont pas seulement synonymes de maladie : elles sont aussi le moteur de l’évolution. La Première permet d’explorer ce champ fascinant : comment des erreurs de copie de l’ADN (spontanées ou induites) génèrent des nouvelles versions de gènes, appelées allèles.
En PASS, cette notion devient vite incontournable, notamment pour aborder :
- la cancérisation (altérations génétiques successives)
- les thérapies ciblées en oncologie
- la génétique médicale (dépistage, diagnostic précoce)
Exemple pour s’entraîner dès maintenant : étudier l’impact d’un agent mutagène comme les UV sur des bactéries, et en déduire la fréquence d’apparition des mutations résistantes à un antibiotique.
Immunologie : les premières armes contre l’invisible
Le chapitre sur la réaction inflammatoire en Première est bien plus stratégique qu’il n’y paraît.
Savoir ce qu’est une réaction inflammatoire aiguë, comprendre le rôle des macrophages, des mastocytes et des médiateurs chimiques, c’est poser les bases de toute l’immunologie.
En PASS, cette base sera élargie pour comprendre comment fonctionnent les vaccins, pourquoi certaines infections échappent à l’immunité, ou comment détecter une inflammation silencieuse (marqueurs biologiques type CRP).
Points à bien maîtriser en Première :
- Le déroulement d’une réaction inflammatoire (4 signes cliniques)
- Les premières réponses immunitaires (phagocytose)
- L’importance de l’immunité innée avant l’immunité adaptative
Pourquoi choisir un accompagnement spécifique dès la Première ?
Même motivé, même organisé, un élève seul peut vite se retrouver dépassé par la masse d’informations à assimiler, ou adopter de mauvaises méthodes de travail qui lui coûteront cher plus tard. C’est là que la préparation Première Élite de Diploma Santé fait toute la différence.
Concrètement ?
- Des stages intensifs pendant chaque période de vacances pour renforcer SVT, physique-chimie et maths, avec des enseignants spécialistes des concours de santé.
- Un entraînement aux méthodes de travail universitaire grâce à des séances de méthodologie en partenariat avec Hermione Médecine.
- Un accès toute l’année à une plateforme digitale riche en contenus : fiches, vidéos, exercices corrigés, examens blancs.
- Un coaching individualisé par des étudiants avancés en médecine, capables de partager astuces, motivation, et retours d’expérience concrets.
En bref : Première Élite, c’est bien plus qu’une prépa scolaire. C’est un entraînement stratégique pour devenir, dès le lycée, un vrai futur étudiant en santé prêt à performer.