Toutes les facs de médecine ne se valent pas. Certaines proposent un meilleur accompagnement, des taux de réussite plus rassurants, ou simplement un cadre plus serein pour affronter une année aussi exigeante que la première. Alors, vers quelles universités se tourner quand on veut vraiment mettre toutes les chances de son côté ? On a creusé, comparé, recoupé… pour te proposer une sélection solide et utile.
Comment repérer une bonne fac de médecine ?
Avant de parler classement, quelques rappels utiles. Une « bonne » fac, ce n’est pas toujours celle qui a la plus grosse promo ou les plus beaux locaux. Ce qu’il faut regarder, en vrai, c’est :
- Le taux de réussite après la première année PASS ou LAS.
- Le nombre de places ouvertes en deuxième année.
- Le volume d’étudiants inscrits chaque année.
- La réputation du tutorat, souvent décisif pour réussir.
- Le lien avec les CHU partenaires, pour les stages cliniques.
- Et parfois, la notoriété de l’université dans les classements internationaux.
Mais il y a aussi le facteur humain. La vie de campus, l’ambiance générale, les retours des anciens… Tout ça compte, beaucoup plus qu’on ne l’imagine.
Paris-Saclay, la meilleure fac pour bien commencer médecine ?
On n’en parle pas toujours autant que d’autres universités parisiennes, et pourtant. Paris-Saclay coche beaucoup de cases :
- Environ 500 étudiants inscrits en PASS
- Plus de 300 places en deuxième année
- Et surtout, un taux de réussite qui frôle les 50 % (ce qui est énorme).
Mais ce qui plaît aux étudiants, c’est aussi le format hybride des cours, avec beaucoup de contenu accessible en ligne, des promotions à taille humaine, un tutorat solide… et une vraie ambiance de travail, sans être anxiogène. Autre bon point : une offre de stages clinique large, grâce à un réseau de CHU bien développé. Bref, un bon équilibre entre exigence et accompagnement.
Paris Cité : du monde, de la recherche, et un gros réseau hospitalier
C’est l’une des plus grosses machines du pays : 1 900 étudiants en PASS, plus de 800 places en deuxième année MMOPK. Un monstre ? Oui, mais un monstre bien organisé.
Paris Cité, c’est la fac de médecine adossée à l’AP-HP, ce qui veut dire : énormément de stages, beaucoup d’opportunités, un environnement médical riche. C’est aussi une fac très impliquée dans l’innovation pédagogique (cours en ligne, dispositifs de soutien, plateforme de révision…).
Son taux de réussite est autour de 45 %, et malgré la taille de la promo, les étudiants saluent souvent la qualité de l’enseignement… à condition d’avoir le bon rythme.
Lyon 1 (Claude Bernard) : une vraie dynamique régionale
À Lyon, la fac Claude Bernard fait figure de référence en région. Plus de 1 600 étudiants en PASS, près de 940 places en deuxième année. Son taux de réussite avoisine les 38 %, ce qui en fait une valeur sûre.
Le vrai plus ici, c’est le programme de tutorat. Bien structuré, bienveillant, efficace. Des étudiants de deuxième et troisième année suivent les PASS de près, organisent des cours, des TD, des concours blancs… et ça change tout.
Ajoute à ça une vie de campus active, un bon équilibre entre sciences et humanités, et tu obtiens une fac où beaucoup d’étudiants disent s’être sentis bien, même dans une année pourtant difficile.
Sorbonne Paris Nord : un accompagnement poussé et une fac qui bouge
Sorbonne Paris Nord, c’est un peu la bonne surprise. Moins connue que d’autres universités parisiennes, elle affiche pourtant un taux de réussite de 30 % (ce qui reste très correct vu la concurrence), avec 1 400 inscrits en PASS et 545 places disponibles en deuxième année.
Mais là où elle se démarque, c’est sur plusieurs fronts :
- Un tutorat reconnu comme l’un des meilleurs d’Île-de-France.
- Une entrée précoce dans les stages, dès la 3e année (au lieu de la 4e ailleurs).
- Une ambiance de campus très vivante, avec ateliers, sports, asso étudiantes…
Bref, ce n’est pas la plus « prestigieuse » sur le papier, mais dans la vraie vie, elle a tout pour plaire.
Angers : la fac qu’on n’attendait pas, mais qui peut faire la différence
Tu ne l’avais peut-être pas dans ton radar, mais Angers mérite largement sa place dans ce top 5. Pourquoi ?
Déjà, parce que le taux de réussite en MMOPK y est de 29,6 %, ce qui est tout à fait honorable. Ensuite, parce que la fac attire moins de monde sur Parcoursup que les poids lourds parisiens. Résultat : un peu moins de concurrence, un peu plus de chances d’être pris… et parfois, un peu plus de tranquillité pour bosser.
Autres atouts : le CHU est sur le même campus que la fac, les stages sont bien répartis (notamment au Mans ou dans des centres spécialisés), et les étudiants ont même la possibilité de faire un stage clinique à l’étranger.
Alors, quelle fac choisir ?
Pas évident, hein ? Le classement aide à se faire une idée, mais il ne fait pas tout. Ce qui compte, c’est :
- Ton projet pro,
- Ton style de travail,
- Ton besoin d’encadrement,
- Et parfois, simplement ton intuition.
Un dernier conseil ? Quelle que soit la fac que tu choisis, pense à te faire accompagner. Une bonne prépa médecine peut vraiment faire la différence, surtout si tu veux aborder l’année avec méthode, recul… et un peu plus de sérénité.
