C’est une question que se posent tous les candidats encore en attente sur Parcoursup. Vous avez un bon dossier, vous êtes bien classé… mais pas encore admis. Votre statut affiche « En attente », et chaque jour, vous guettez votre position comme on suit un indicateur en bourse. La bonne nouvelle, c’est que les listes d’attente en PASS, LAS ou LSPS avancent réellement. Et parfois beaucoup plus qu’on ne l’imagine. Encore faut-il savoir comment ça fonctionne — et pourquoi il ne faut surtout pas se décourager trop tôt.

Une mécanique simple : ce sont les autres qui font bouger la liste

Sur Parcoursup, votre position en liste d’attente évolue dès qu’un candidat mieux classé que vous renonce à sa proposition (ou en valide une autre).

Chaque désistement libère une place… et fait remonter tous ceux qui attendent derrière.

Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que cette mécanique est particulièrement active dans les études de santé, pour plusieurs raisons :

• Les meilleurs dossiers déposent plusieurs vœux santé dans différentes facs, et ne peuvent en choisir qu’un.
• Les candidats ont aussi postulé à d’autres filières exigeantes (ingénieur, prépa, école…), et certains choisissent de bifurquer.
• Une part non négligeable de candidats valident un vœu par défaut, puis reviennent sur leur décision.

Combien de places se libèrent vraiment ? Des données concrètes

Prenons un exemple réel, extrait des données 2023 à l’Université Paris-Est Créteil (LSPS, équivalent PASS) :

• 5 784 vœux confirmés
• 3 096 propositions d’admission envoyées
• 1 048 candidatures acceptées
• Le rang du dernier appelé a atteint la 4216e position

Cela signifie que près de 2 000 candidats ont reçu une proposition… sans la valider.

Évolution type d’une liste d’attente en médecine

En résumé : 81 % des candidats reçoivent leur place après le 2 juin. Et 13 % après la « fin officielle » de la phase principale.

Ce que vous devez retenir si vous êtes encore en attente

• Votre position bouge chaque jour : même 200 places derrière, vous pouvez encore passer.
• Ne validez pas un vœu par défaut trop vite : vous risquez d’annuler vos vœux santé.
• Ne vous fiez pas uniquement au rang du dernier admis affiché sur Parcoursup : il ne montre que les données jusqu’au 10 juillet.
• Surveillez votre position quotidiennement, et surtout entre le 10 et le 25 juin, où les mouvements s’accélèrent.

Les pièges à éviter

Penser que « en attente » = refus
→ Tant que vous êtes en liste, vous êtes encore dans la course.

Croire que les listes ne bougent pas
→ Elles avancent parfois de plusieurs centaines de places par jour en santé, surtout entre la mi-juin et début juillet.

Abandonner un PASS/LAS parce qu’une autre filière vous tend la main
→ Si médecine est votre priorité, restez aligné·e avec votre objectif.

Notre conseil chez Diploma Santé

Tant que vous êtes sur la liste, ne bougez pas. Les études de santé demandent de la rigueur, de la méthode… et de la patience stratégique. Nos coachs Parcoursup vous accompagnent pour :

• analyser les désistements attendus selon votre fac,
• anticiper les mouvements à venir,
• et tenir bon sans erreur jusqu’à la proposition décisive.

Vous êtes peut-être à 48 heures de la réponse que vous attendez depuis des mois.

Le cas d’Élodie : 384e en attente… admise début juillet

PÉlodie était en terminale à Versailles, avec une moyenne de 14,2/20 et un bon profil scientifique. Elle avait postulé à plusieurs PASS en Île-de-France, avec une préférence pour la faculté de Paris Cité.

Le 2 juin, les résultats tombent :
Aucune admission immédiate.
Elle est 384e en liste d’attente pour Paris Cité, 521e pour Sorbonne, 210e pour Bobigny.
Autour d’elle, beaucoup lui disent de valider une LAS ou une licence bio pour « assurer ».

Mais elle tient bon. Elle suit son coach Diploma, qui lui montre que les rangs du dernier admis dépassent souvent les 600 ou 700. Ensemble, ils suivent l’évolution chaque jour, et reclassement des vœux entre le 6 et le 10 juin.

Le 6 juillet, un mail s’affiche :
« Vous avez reçu une proposition d’admission en PASS – Paris Cité »

Elle accepte.
Aujourd’hui, elle termine son deuxième semestre en médecine.
Et elle sourit encore d’avoir attendu cinq semaines… qui ont tout changé.