Pour accéder aux études de santé, les étudiants doivent passer par le concours de médecine, anciennement appelé PACES. Diploma santé prépare ses étudiants à ce concours en intégrant la réforme au sein de sa prépa Paris. Le numerus clausus régit la sélection au concours, les étudiants français passent maintenant par la formation PASS ou la formation LAS ainsi que par le numerus apertus pour leur admission aux formations de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie (aussi appelées MMOPK). Cette réforme des épreuves du premier cycle de santé a eu lieu à la rentrée scolaire 2020.
Elle a pour objectif de supprimer le concours PACES et de faciliter l’accès aux études de santé et donc aux filières de médecine, maïeutique, odontologie ou encore pharmacie, jusqu’alors extrêmement sélectives et longues.

Qu’est-ce que la LAS ?
À l’université, la LAS s’adresse aux étudiants qui hésitent encore sur leur orientation. Elle prend la forme d’une licence classique (sciences, chimie, physique, lettres, droit…) enrichie d’une option « accès santé ».
L’étudiant suit donc son cursus habituel, mais ajoute des cours liés à la santé. Tout au long de l’année, il passe des épreuves qui évaluent ces enseignements.
En fin de 2e ou 3e année, les étudiants qui valident leurs ECTS peuvent présenter des épreuves écrites et orales pour rejoindre une filière de santé. Ils peuvent aussi poursuivre leur licence sans bifurquer vers la santé. L’université et l’ARS organisent la sélection selon les résultats et le numerus apertus fixé chaque année.
Environ 40 % du numerus apertus revient aux étudiants de LAS. Ce dispositif fixe le nombre de places disponibles en deuxième année de MMOPK.
L’université et l’ARS déterminent ce numerus en fonction des besoins du territoire et des capacités d’accueil. Les étudiants mal classés doivent poursuivre leur licence sans accéder aux études de santé.
Qu’est-ce que PASS ?
La PASS constitue le parcours universitaire le plus proche de l’ancien cursus PACES. Ce parcours spécifique « accès santé » regroupe de nombreuses unités d’enseignement issues de l’ancienne PACES. Sa principale nouveauté réside dans le choix d’une option disciplinaire hors santé (droit, chimie, physique, langues…).
Grâce à cette option, l’étudiant prépare une éventuelle réorientation s’il n’obtient pas son admission en filière MMOPK à l’issue de sa première année. L’université fonde la sélection pour l’accès à la deuxième année sur les résultats obtenus tout au long de l’année universitaire.
L’université établit ensuite un classement des candidats. Les étudiants dont le rang se situe dans le numerus apertus peuvent rejoindre une formation menant aux métiers de la santé. Environ 60 % de ce numerus revient aux étudiants inscrits en PASS.
En fin d’année universitaire, les étudiants passent un concours et parfois des oraux organisés par les facultés. Chaque épreuve donne lieu à une note et alimente un classement global. L’université admet en deuxième année uniquement les étudiants dont le rang correspond au numerus apertus.
Pour les étudiants de l’École de santé des armées (ESA), la PASS représente le seul moyen d’intégrer les études médicales et de devenir médecin militaire.ées (ESA), c’est-à-dire les personnes souhaitant devenir médecin militaire, la PASS est le seul moyen d’intégrer les études de santé.
Quelles sont les clés pour réussir au mieux le concours médecine ?
Les étudiants candidats au concours médecine doivent suivre différents enseignements qu’ils devront travailler et assimiler pour passer les différentes épreuves du concours de fin d’année. Pour la préparation de ce concours, l’étudiant à la possibilité de se référer au tutorat ou à une prépa privée.
L’université propose un système de tutorat qui est un service gratuit présenté par des étudiants ayant réussi leur admission aux deuxièmes années d’études de santé. Il peut également se tourner vers une prépa privée qui sera pour sa part payante.
L’objectif du tutorat et de la prépa va être de préparer au mieux l’étudiant et de maximiser ses résultats au concours pour qu’il puisse devenir un jour médecin, pharmacien, sage-femme, dentiste ou encore kinésithérapeute diplômé. Pour cela, ces deux systèmes vont mettre en place des conseils, des aides au travail ou encore des corrections d’annales pour que l’étudiant puisse avoir une préparation optimale pour le jour du concours.