L’année en PASS, mois par mois : entre pression, contenu et stratégie

Septembre – La rentrée et le choc du rythme

Ce qui se passe : La rentrée universitaire a généralement lieu entre la dernière semaine d’août et la première de septembre. Les étudiants découvrent l’université, la plateforme pédagogique, l’emploi du temps (souvent chargé), et surtout : les premières UE du tronc commun santé (biologie cellulaire, biochimie, biophysique, anatomie…).

Le choc est immédiat : pas de révision, pas de pause, on entre directement dans le vif du sujet. Le volume d’heures de cours magistraux peut dépasser 25h par semaine, sans compter les TD ni le travail personnel.

État d’esprit : euphorie, motivation… mais aussi premières angoisses. La plupart réalisent qu’ils n’ont jamais travaillé autant.

Conseil clé : adopter rapidement une méthode de travail efficace : fiches synthétiques, planning hebdo, outils d’auto-évaluation.

Octobre – L’accumulation et les premières évaluations

Ce qui se passe : Les cours s’enchaînent sans pause, et le volume à assimiler devient massif. Certains universités organisent des CC (Contrôles Continus) dès le mois d’octobre. Les premières colles du tutorat tombent.

La mineure disciplinaire (hors santé) prend de l’ampleur : droit, psycho, bio, STAPS… selon la licence choisie. Certains étudiants prennent conscience que cette mineure pourrait devenir leur voie de secours.

Cours majeurs abordés : biologie cellulaire, génétique, physiologie, initiation à la santé publique, chimie organique…

État d’esprit : la pression monte. Certains décrochent déjà. D’autres s’organisent de mieux en mieux.

Conseil clé : ne jamais négliger la mineure, même si l’objectif est médecine. Elle peut tout changer en cas de non-admission.

Novembre – Le mois de la bascule

Ce qui se passe : Les connaissances doivent être consolidées. Les UE les plus complexes (anatomie, pharmacologie, biochimie) exigent désormais plusieurs heures de révision par jour. Les résultats des premières colles ou des contrôles tombent – parfois décevants.

Les dernières semaines avant les partiels s’amorcent. Certains commencent à travailler à la bibliothèque ou en groupes de révision pour gagner en efficacité.

État d’esprit : fatigue croissante, perte de motivation, doutes sur ses capacités.

Conseil clé : identifier les priorités dans les UE, et créer un “plan de bataille” de révision jusqu’à fin décembre.

Décembre – Révisions intensives et premiers partiels

Ce qui se passe : Durant les deux ou trois premières semaines, les cours s’interrompent pour laisser place aux révisions. Les étudiants refont tous les QCM du semestre, retravaillent leurs fiches, finalisent leurs annales. En PASS, tout se joue sur quelques dixièmes de point : la précision est essentielle.

Les partiels du 1er semestre ont lieu autour de la mi-décembre, selon les universités. Ils portent sur 3 à 6 UE selon les parcours.

État d’esprit : tension maximale, nuits courtes, pics d’adrénaline. Beaucoup vivent un stress intense et une fatigue extrême.

Conseil clé : conserver des cycles de sommeil acceptables pour ne pas s’effondrer pendant les épreuves.

Janvier – Résultats, creux post-partiels et reprise difficile

Ce qui se passe : Les partiels sont passés. Il y a une brève accalmie. Mais certains résultats tombent dès janvier, parfois avant la reprise des cours. Cette période est souvent marquée par une forme de flottement ou de découragement.

Le deuxième semestre commence. Les nouvelles UE apparaissent : physiologie approfondie, bioéthique, santé publique, pharmacologie, embryologie

État d’esprit : soulagement suivi d’un décrochage passager. Ceux qui n’ont pas performé au premier semestre doutent.

Conseil clé : replanifier dès le début de janvier. Le second semestre est souvent décisif, surtout en cas d’accès à l’oral MMOPK.

Février – Récupération ou rechute

Ce qui se passe : Les premiers jours de février sont critiques : soit tu retrouves un rythme, soit tu plonges. Le deuxième semestre est plus dense et parfois plus technique. Les oraux MMOPK se profilent (même si les convocations ne sont pas encore tombées).

Certains préparent déjà leur dossier en cas de LAS2, d’études à l’étranger ou de reconversion.

État d’esprit : fragile. Beaucoup d’étudiants sont à la limite du burn-out, sans forcément le savoir.

Conseil clé : faire un point de mi-parcours avec un référent ou tuteur. Ne pas rester seul.

Mars – La dernière montée

Ce qui se passe : Le semestre s’accélère. Les étudiants commencent à planifier les derniers partiels et les oraux MMOPK, s’ils y sont éligibles. Ceux en LAS organisent leur stratégie de classement. La pression psychologique est à son comble : les jeux sont presque faits, mais tout reste possible.

Cours abordés : physiopathologie, sémio de base, microbiologie, statistiques médicales.

État d’esprit : les plus solides sont dans le dur mais structurés. Les autres luttent pour rester à flot.

Conseil clé : anticiper la phase d’admission. Se préparer à l’oral dès mars si tu penses être admissible.

Avril – Révisions, fatigue, projection

Ce qui se passe : Les cours s’arrêtent. Place aux révisions finales. La majorité des étudiants refont l’intégralité des supports deux fois. Les entraînements intensifs reprennent (QCM, concours blancs, oraux blancs avec ou sans prépa).

Les étudiants en LAS montent leurs dossiers, parfois sous stress, sans trop savoir sur quels critères ils seront jugés.

État d’esprit : tension maximale. L’adrénaline masque la fatigue. L’ambiance est étrange : entre urgence et résignation.

Conseil clé : prévois des temps de respiration pour tenir jusqu’à juin. La course n’est pas finie.

Mai – Juin : l’épreuve finale

Ce qui se passe : Les derniers partiels ont lieu entre fin mai et mi-juin selon les facs. Puis viennent les oraux MMOPK, pour les candidats admissibles (sur convocation, selon le classement).

L’oral peut inclure :

  • une mise en situation clinique ou sociale,
  • une analyse de dossier,
  • un entretien de motivation structuré (souvent type ECOS).

Certains passent plusieurs oraux selon le nombre de filières MMOPK visées.

État d’esprit : stress pur. Le moindre mot, le moindre regard compte. Pour beaucoup, ces 20 minutes décident d’un avenir.

Conseil clé : l’oral se prépare. Ne crois pas que ta motivation suffit : il faut travailler ton discours, ta posture, ta logique.

Juillet – Août : résultats, soulagement ou réinvention

Ce qui se passe : Les résultats d’admission aux filières MMOPK tombent. Certains sont admis. D’autres sont refusés, réorientés, déçus, soulagés.

C’est le moment du rebond. Soit tu intègres MMOPK, soit tu prépares une LAS2, une reconversion paramédicale, un départ en Europe…

État d’esprit : mêlé. Certains fêtent, d’autres reconstruisent. Mais tous ont appris à travailler, à résister, à penser autrement.Conseil clé : quelle que soit l’issue, tu as gagné en maturité. Ne laisse pas l’échec formel occulter tout ce que tu as développé.

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