FAQ – Études de santé : PASS, LAS, MMOPK, LSPS… ce qu’il faut savoir

Réforme de la PACES, sélection par les universités, oral MMOPK, réorientation en LAS… Le système d’accès aux études de santé a changé en profondeur ces dernières années, et il est parfois difficile de s’y retrouver. Cette FAQ fait le point sur l’essentiel : fonctionnement du PASS et de la LAS, stratégie Parcoursup, critères de sélection, erreurs fréquentes, options en cas d’échec, et perspectives de rebond. Objectif : mieux comprendre, mieux choisir… et mieux réussir.

Comment accède-t-on aux études de médecine aujourd’hui ?

Depuis la réforme de la PACES, il n’y a plus une seule voie d’accès aux études de santé, mais deux principales : le PASS et la LAS. À cela s’ajoutent parfois des parcours alternatifs ou des passerelles, mais le cœur du système repose là-dessus. On peut désormais intégrer médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique ou kiné sans passer par un concours unique : c’est l’université qui sélectionne, en regardant à la fois les résultats et les compétences transversales.

PASS, c’est comme l’ancienne PACES ?

Non, pas exactement. Même si ça y ressemble un peu, le PASS est censé être plus équilibré. On y trouve toujours beaucoup de sciences, avec des cours en biologie, chimie, physique, etc., mais la grande différence, c’est la mineure. Tous les étudiants doivent suivre une deuxième discipline à côté. Et ça change tout : en cas d’échec, on peut continuer ses études dans cette autre voie, sans redoubler ni repartir de zéro.

Et la LAS, ça vaut quoi ?

La Licence avec Accès Santé, c’est une voie plus détournée, mais souvent mieux vécue.
Tu t’inscris dans une licence « classique » (lettres, droit, biologie…), et tu suis en parallèle une option santé. Si tu valides bien ton année, tu peux candidater à médecine, pharmacie, etc. C’est moins radical que le PASS : tu avances dans une filière qui t’intéresse, tout en gardant la possibilité d’intégrer les études de santé. Mais attention, ça reste une double charge. Il ne faut pas croire que c’est « plus facile ».

MMOPK, c’est quoi ce sigle bizarre ?

Ce n’est pas une faute de frappe. MMOPK, c’est juste un acronyme pour désigner les cinq grandes filières médicales :

  • Médecine
  • Maïeutique (les études pour devenir sage-femme)
  • Odontologie (dentaire)
  • Pharmacie
  • Kinésithérapie

Ces cinq cursus ont désormais un tronc commun d’accès. Autrement dit, tu ne fais pas un choix définitif dès le départ. Mais la sélection reste rude.

Est-ce qu’on peut retenter plusieurs fois ?

Oui, mais c’est ténu … La réforme prévoit deux chances maximum pour intégrer une des filières MMOPK. Donc un étudiant peut faire un PASS puis une L.AS, ou deux années de L.AS, mais pas plus. Il faut donc bien penser son parcours dès la terminale, et surtout ne pas se précipiter sur Parcoursup.

Qu’est-ce qui est évalué pour entrer en santé ??

La sélection varie selon les facs, mais en général, il faut :

  • Avoir validé son année (PASS ou L.AS)
  • Avoir de très bons résultats, notamment dans les matières santé
  • Réussir d’éventuelles épreuves complémentaires : oral, QCM, dossier motivé, etc.

Il n’y a pas de classement national comme à l’époque de la PACES. Chaque université fait sa propre sélection.

Si je rate, je fais quoi ?

Si tu es en PASS et que tu rates, tu peux passer en L2 dans la mineure choisie (selon tes résultats). Si tu es en LAS, tu continues ta licence. Et si tu n’as pas été admis en MMOPK, tu peux retenter l’année suivante – mais seulement une fois. L’objectif de la réforme, c’est justement de limiter les pertes de temps et les impasses. C’est imparfait, mais un peu plus fluide qu’avant.

Est-ce qu’on doit s’y préparer ?

Oui, et c’est même recommandé. Certaines facs proposent des tutorats. D’autres étudiants s’appuient sur des prépas santé indépendantes. Il existe aussi des stages de préparation aux oraux, des cours de méthodologie, des accompagnements Parcoursup. Tout dépend de ton niveau, de ta manière de travailler, et du soutien dont tu as besoin.

Comment formuler ses vœux Parcoursup quand on vise des études de santé ?

C’est une question qu’on sous-estime souvent, mais la stratégie Parcoursup est décisive. Pour viser médecine, maïeutique, dentaire, pharmacie ou kiné, tu dois formuler des vœux vers des PASS ou des LAS. Ce sont eux qui ouvrent l’accès aux filières MMOPK. Il est conseillé de diversifier ses vœux : plusieurs PASS dans différentes universités, mais aussi des L.AS dans des disciplines variées. Ça permet de maximiser ses chances d’intégration, tout en gardant des portes ouvertes en cas de non-admission en santé. Et attention : certaines licences L.AS ne donnent accès qu’à certaines filières (ex : L.AS STAPS = accès kiné, mais pas toujours médecine), donc il faut lire attentivement les fiches.

Est-ce qu’il vaut mieux demander PASS ou LAS ?

Il n’y a pas de réponse unique. Le PASS convient à un profil très « sciences », prêt à travailler intensément sur les matières de santé dès la première année. La LAS, elle, permet de garder un pied dans une autre discipline (droit, bio, lettres…), et de tenter sa chance à MMOPK avec une option santé. Si tu es sûr·e de ta vocation, le PASS est plus direct. Si tu veux plus de souplesse ou si tu as d’autres centres d’intérêt forts, la LAS est un bon choix. Dans tous les cas, mieux vaut formuler les deux types de vœux sur Parcoursup : c’est la meilleure façon de ne pas se retrouver bloqué.

Sur Parcoursup, le projet de formation motivé est-il vraiment lu ?

Oui. Et parfois plus qu’on ne l’imagine. Même s’il ne décide pas tout, le projet motivé est un indicateur. Les jurys y cherchent une cohérence, une maturité, une vraie réflexion sur la filière demandée. Il ne s’agit pas de « raconter sa vie », mais plutôt de montrer qu’on a compris les attentes, qu’on a réfléchi à son choix, qu’on sait dans quoi on s’engage. Un bon projet motivé, ce n’est pas un roman. C’est une lettre claire, précise, sans phrases toutes faites, avec des références concrètes à la formation demandée.

Combien de vœux faut-il faire pour espérer une place en santé ?

Parcoursup permet de formuler 10 vœux principaux (+ 10 sous-vœux dans certains cas), et quand on vise les études de santé, il faut utiliser ces vœux intelligemment.

Tu peux, par exemple, demander :

  • 3 PASS dans des universités différentes,
  • 4 LAS dans des disciplines variées (biologie, droit, STAPS…),
  • 1 ou 2 licences scientifiques « classiques » en plan B,
  • 1 ou 2 formations paramédicales (ergothérapie, orthophonie, etc.).

L’idée, c’est de construire une stratégie équilibrée, entre ambition, réalisme et sécurité.

Quels sont les pièges fréquents à éviter sur Parcoursup ?

Ils sont nombreux, mais voici les plus courants :

  1. Faire trop peu de vœux : un seul PASS dans une fac très demandée ? C’est risqué.
  2. Ne pas diversifier les filières : miser uniquement sur médecine sans plan B, c’est dangereux.
  3. Mal lire les fiches Parcoursup : certaines LAS ne permettent pas d’accéder à toutes les filières santé.
  4. Sous-estimer la LAS : c’est parfois une voie plus accessible, mais elle demande aussi beaucoup de travail.
  5. Bâcler les projets motivés : copier-coller un modèle trouvé sur Internet, c’est la meilleure façon de se faire repérer… et recaler.
C’est quoi les “attendus” pour une formation en santé sur Parcoursup ?

Chaque formation sur Parcoursup est accompagnée d’une liste d’attendus : ce sont les compétences, savoirs ou qualités que les universités estiment nécessaires pour réussir dans la filière. Pour les PASS et LAS, les attendus sont souvent les mêmes :

  • Avoir un bon niveau en sciences, en particulier en SVT, physique-chimie et mathématiques,
  • Savoir travailler de manière autonome et régulière,
  • Être capable de s’organiser, gérer la charge de travail, résister au stress,
  • Et montrer un intérêt pour les questions de santé et les sciences humaines.

Même si ces attendus ne sont pas éliminatoires, les jurys s’en servent pour évaluer la compatibilité de ton profil avec la formation.

Faut-il classer ses vœux sur Parcoursup ? Et quand ?

Non, sur Parcoursup, tu ne classes pas tes vœux à l’avance. Tous les vœux sont étudiés indépendamment par chaque formation. C’est seulement au moment des réponses, à partir du mois de juin, que tu devras faire des choix, en acceptant ou refusant des propositions. Mais attention : le classement des candidats, lui, est bien fait par chaque université, selon ses propres critères (notes, spécialités, cohérence du projet, fiche Avenir…). Donc même si tu ne classes pas, les formations, elles, le font. Et elles peuvent être très sélectives.

À quel moment reçoit-on les réponses des formations santé ?

Les premières réponses tombent généralement à partir de fin mai / début juin, lors de la phase principale d’admission Parcoursup. Les formations de santé répondent dans les mêmes délais que les autres filières.

Tu peux alors te retrouver :

  • Accepté dans un PASS ou une LAS (avec ou sans attente),
  • En liste d’attente (parfois très loin au départ, mais ça peut remonter vite),
  • Refusé, ce qui est rare pour les filières non sélectives (mais ça arrive si tu ne remplis pas les attendus du tout).

Si tu es en attente, tu peux suivre l’évolution de ta place chaque jour, et choisir de maintenir ou non tes vœux.

Comment les universités classent-elles les candidats en PASS ou LAS ?

Chaque université a sa méthode, mais plusieurs critères reviennent souvent :

  • Les notes de Première et Terminale, en particulier dans les matières scientifiques,
  • Les spécialités choisies (SVT, physique-chimie, maths sont souvent valorisées),
  • Les appréciations des bulletins,
  • La Fiche Avenir, remplie par les professeurs et le chef d’établissement,
  • Le projet motivé, s’il est réellement pris en compte,
  • Et parfois, des éléments de parcours plus personnels (engagements, cohérence du dossier, etc.).

Il n’y a pas de grille nationale, donc tu peux être très bien classé dans une fac… et pas dans une autre.

Que faire si on est en liste d’attente pour un PASS ou une LAS ?

C’est fréquent. Les listes d’attente peuvent être longues au début, mais elles bougent vite. Il ne faut surtout pas paniquer. Quelques conseils :

  • Garde ton calme : être 2000e en liste d’attente ne veut pas dire que tu n’as aucune chance.
  • Suis les mouvements de la liste chaque jour pour voir si ça progresse.
  • Conserve plusieurs vœux en attente pour garder tes options ouvertes.
  • Évite de refuser trop vite une formation qui pourrait te convenir si rien d’autre ne se débloque.

Et surtout : si tu n’as aucune proposition en juillet, active rapidement la phase complémentaire pour reformuler de nouveaux vœux.

L’année blanche : une impasse ou un tremplin ?

Tu n’as pas été admis, et aucune réorientation ne te parle vraiment. Tu penses faire une pause, réfléchir, souffler. Une “année blanche”, en soi, n’est pas interdite. Mais elle a un prix : celui du temps. Et elle peut être mal perçue si elle n’est pas expliquée ou pas construite. Tu peux transformer cette année en année de préparation : reprendre les bases scientifiques, suivre une prépa, travailler en parallèle pour financer la suite, passer un concours paramédical, ou même partir à l’étranger pour apprendre une langue et te recentrer. Le tout, c’est de ne pas disparaître du paysage, et surtout de pouvoir expliquer, un an plus tard, pourquoi tu as fait ce choix – et ce que tu en as tiré.

Rejoindre une LAS après un PASS : possible et stratégique

Tu étais en PASS et tu n’as pas été admis ? Si tu as validé ton année, même partiellement, tu peux basculer en L2 dans la mineure que tu avais choisie (ou dans une licence proche). C’est une option intéressante : tu ne repars pas de zéro, tu capitalises sur les crédits ECTS obtenus, et surtout… tu as encore une tentative possible pour intégrer une filière de santé. Mais attention : tout dépend de la fac, des places disponibles et de ton dossier. Il faut parfois se battre un peu pour accéder à la LAS, surtout si tu changes d’université.

Et si je ne veux plus de médecine, mais rester dans la santé ?

Tu t’es rendu compte que médecine n’était peut-être pas ton truc, mais que la santé t’attire toujours ? C’est une bonne nouvelle. Il existe une foule de formations paramédicales et scientifiques passionnantes, parfois moins connues, mais très valorisées : ergothérapie, psychomotricité, orthophonie, orthoptie, diététique, podologie, analyse biomédicale… Certaines de ces formations sont accessibles hors Parcoursup, d’autres via des concours ou des passerelles. Elles peuvent aussi mener à des carrières plus humaines, plus techniques, ou plus courtes. Tu n’abandonnes pas la santé : tu déplaces simplement le centre de gravité de ton projet.

Peut-on vraiment retenter sa chance après un premier échec ?

Oui, mais pas indéfiniment. La règle, c’est deux tentatives maximum pour candidater à MMOPK. Donc si tu n’as fait qu’un PASS ou qu’une LAS, il te reste une carte à jouer. Certains choisissent de retenter leur chance via une LAS différente, dans une autre discipline. D’autres passent par une remise à niveau scientifique ou une prépa santé indépendante. D’autres encore décident de partir à l’étranger pour intégrer une fac de médecine européenne reconnue en France. Ce n’est pas une voie toute tracée, c’est un chantier. Mais des étudiants l’ont fait avant toi, et continuent de le faire chaque année.

PASS, LAS, LSPS : comment fonctionnent les passerelles entre les parcours vers les études de santé ?

Depuis la réforme de 2020, le chemin pour intégrer les études de santé s’est diversifié. Il n’existe plus une seule voie, mais plusieurs. Médecine, maïeutique, dentaire, pharmacie ou kiné : pour accéder à ces filières, les universités proposent désormais trois grands parcours d’entrée — PASS, LAS et, dans certains cas, LSPS — chacun avec ses spécificités et ses passerelles.

Quelle passerelle depuis le PASS ?

Les étudiants peuvent se réorienter vers une LAS correspondant à leur mineure. Ce basculement leur offre une deuxième chance d’intégrer médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kiné, à condition de réussir leur nouvelle licence.

Quelle passerelle depuis la LAS ?

Si l’étudiant n’est pas admis dès sa première tentative, il peut retenter une seconde fois durant son parcours, dans la limite de deux essais au total. En cas d’échec, il peut tout à fait poursuivre dans sa filière principale.

Quelle passerelle depuis la LSPS ?

Comme pour la LAS, les étudiants peuvent candidater à l’entrée en filières MMOPK selon les règles fixées par leur université, souvent à partir de la deuxième année. Là encore, deux tentatives sont autorisées au maximum.

Quels sont les pays étrangers les plus choisis par les étudiants français pour les études médicales ?
  • Espagne (surtout pour la médecine, l’odontologie et la kiné),
  • Roumanie (avec des universités qui proposent des cursus en français),
  • Bulgarie et Hongrie (souvent attractives en termes de frais de scolarité),
  • Belgique, qui reste une option francophone mais très sélective,
  • Pologne et Slovaquie, qui accueillent de plus en plus d’étudiants internationaux.

Le choix dépend de ton niveau, de ton budget, de la langue d’enseignement (espagnol, anglais ou français), et de ta capacité à t’adapter à un nouvel environnement.

Est-ce que les diplômes étrangers sont reconnus en France ?

C’est LA question clé. Si tu étudies dans un pays de l’Union européenne, et que ton université délivre un diplôme officiellement reconnu par l’État du pays, alors ce diplôme est reconnu en France au sens des directives européennes. Mais attention : en pratique, certains étudiants rencontrent des difficultés à faire reconnaître leur formation s’ils veulent exercer en France (stages non conformes, contenus insuffisants, administration lente). Il faut donc bien choisir son établissement et vérifier la conformité du cursus avec les exigences françaises. Ne te fie pas uniquement aux brochures commerciales.

Quel est le niveau d’exigence pour être admis dans les facs de médecine à l’étranger ?

Ça dépend beaucoup du pays. Dans certains cas, l’admission se fait sur dossier (bulletins, bac, lettre de motivation). Ailleurs, il y a un concours ou un test d’entrée (en biologie, chimie, anglais…). Le niveau n’est pas toujours plus simple qu’en France : certaines universités sont très rigoureuses, et le taux d’échec en première année peut être élevé. En gros : ce n’est pas parce que l’accès est plus souple que les études le sont aussi.

Et les frais de scolarité à l’étranger ? C’est cher ?

Oui, généralement plus cher qu’en France. En Espagne ou en Hongrie, les frais peuvent aller de 6 000 à 15 000 euros par an, voire plus selon les écoles. À cela s’ajoutent le logement, la vie sur place, les assurances, les billets d’avion… Certaines universités publiques en Roumanie ou Bulgarie proposent des frais plus accessibles (autour de 3 000 à 5 000 euros), surtout si les cours sont en langue locale. Donc oui, il faut un budget conséquent, ou un bon plan de financement (aide familiale, prêt étudiant, bourse dans certains cas).

Est-ce qu’il y a des arnaques ou des écoles douteuses à l’étranger ?

Malheureusement, oui. Il existe des établissements qui profitent du stress des étudiants recalés en France pour leur vendre un parcours “rapide et garanti” en médecine, souvent à prix d’or. Résultat : diplôme non reconnu, cours bâclés, encadrement inexistant… et des années perdues. Il est donc essentiel de vérifier plusieurs éléments avant de s’engager :

  • L’université est-elle publique ou privée reconnue par l’État ?
  • Le diplôme est-il conforme aux directives européennes ?
  • Y a-t-il un retour d’expérience fiable d’étudiants passés par là ?
  • L’enseignement est-il dispensé dans une langue que tu maîtrises vraiment ?

Un site web soigné ne prouve rien. Ce qui compte, c’est l’homologation du diplôme, et la solidité du programme.

Que penser des agences qui proposent de “tout gérer” à ta place ?

C’est tentant, surtout quand on est perdu. Certaines agences privées proposent de t’aider à trouver une université, de s’occuper de ton dossier, de ton logement, de la traduction de tes papiers, voire de t’accompagner sur place. Le problème, c’est que toutes les agences ne se valent pas. Certaines prennent des commissions énormes sur des inscriptions dans des écoles peu sérieuses. D’autres te font croire que tu vas “forcément réussir” alors que l’exigence académique est bien là. Si tu envisages de passer par une agence, demande un contrat écrit, regarde quelles écoles sont partenaires, et ne paie rien sans avoir tout vérifié. Une bonne agence n’a rien à cacher.

Peut-on revenir exercer en France après avoir étudié ailleurs ?

Oui, en théorie. Mais ce n’est pas un retour “automatique”. Tu dois obtenir ton diplôme dans un établissement reconnu, puis faire valider ton dossier par les autorités françaises (Ordre des médecins, ARS, etc.). On te demandera parfois des compléments (stages, justificatifs de niveau, etc.). Il arrive aussi que le retour soit long et administratif : délais de réponse, papiers à refaire, validations qui prennent des mois… Il faut donc anticiper, garder une trace écrite de tous tes stages et de tes évaluations, et ne rien négliger pendant tes études à l’étranger.

Comment bien choisir une école à l’étranger ?

Prends ton temps. Ne te précipite pas sur la première proposition venue. Voici quelques critères utiles :

  • Accréditation officielle dans le pays concerné
  • Diplôme conforme aux directives européennes
  • Langue d’enseignement maîtrisée (et si possible, certification exigée)
  • Taux de réussite des étudiants étrangers (quand ces chiffres sont disponibles)
  • Existence de partenariats ou d’échanges avec des établissements français
  • Témoignages d’anciens élèves (pas ceux mis en avant par l’école uniquement)

Et, très simplement : est-ce que tu t’y projettes vraiment ? Parce que vivre 6 ans dans un pays inconnu, ce n’est pas anodin. Il faut que le cadre de vie soit tenable, que tu puisses trouver un équilibre, et pas seulement valider des ECTS.

Comment s’inscrit-on dans une faculté de médecine étrangère ?

Il n’y a pas de procédure unique. Chaque pays (et parfois chaque université) a ses propres règles. En général, tu dois préparer :

  • Un dossier scolaire : relevés de notes, bac, lettres de motivation…
  • Des traductions officielles de tes documents,
  • Parfois un test d’entrée, écrit ou oral, en sciences et/ou en anglais,
  • Et dans certains cas, une attestation de langue, comme un certificat de niveau B2.

La grande majorité des facs européennes acceptent les candidatures entre mars et juillet. Le plus tôt tu t’y prends, le mieux c’est. Car certaines universités font de la sélection au fil de l’eau.

Est-ce que l’enseignement à l’étranger est différent de celui en France ?

Oui, et pas qu’un peu. Tu peux te retrouver dans un amphi 100 % anglophone, avec des étudiants venant de 20 nationalités différentes. Le système pédagogique est souvent plus “magistral” qu’en France, mais certaines écoles ont intégré des modules plus pratiques, voire du travail en petits groupes dès la première année. Autre différence : le niveau de vie et d’encadrement peut beaucoup varier. Certaines universités ont des campus modernes, d’autres sont assez rudimentaires. Il faut accepter une certaine part d’imprévu, surtout les premiers mois.

Le niveau des facs de médecine est-il plus facile à l’étranger qu’en France ?

Non. L’accès peut sembler plus ouvert, mais les études elles-mêmes restent exigeantes. Les premières années sont souvent très théoriques, avec des taux d’échec parfois élevés. Et comme tu es loin de chez toi, dans une autre langue, avec des repères culturels différents, la charge mentale peut être lourde. C’est pour ça que le projet doit être solide. Pas juste une fuite en avant.

Dans quelles filières santé partir à l’étranger est une vraie bonne idée ?

Il y a des cas où étudier hors de France peut être plus qu’un plan B :

  • Odontologie (dentaire) : formation très encadrée dans certains pays, parfois plus concrète que celle proposée en France.
  • Kinésithérapie : filière extrêmement bouchée en France, avec très peu de places et beaucoup de recalés.
  • Médecine vétérinaire : beaucoup de Français partent étudier en Espagne, Roumanie ou Slovaquie dans des facs bien reconnues.
  • Pharmacie : possible aussi, même si le retour en France demande une bonne anticipation.

Dans tous les cas, il faut se poser la question honnêtement : est-ce que je veux faire ce métier ? Ou est-ce que je veux éviter de redémarrer une autre voie ? Ce n’est pas le même projet.

Est-ce qu’on a vraiment besoin d’une prépa pour réussir le PASS ou la LAS ?

Pas forcément. Mais dans la réalité, la majorité des étudiants qui réussissent aujourd’hui sont passés par une forme d’accompagnement : tutorat universitaire, prépa privée, cours en ligne, coaching personnalisé… Ce n’est pas une obligation, mais c’est souvent un levier puissant. Pourquoi ? Parce que le PASS et la LAS demandent bien plus que des connaissances. Il faut de la méthode, de l’endurance, un mental solide, et la capacité de comprendre vite ce qui est attendu par chaque fac. Une bonne prépa, ce n’est pas “du bachotage en plus” : c’est un accélérateur de compréhension, un cadre, une façon de prendre de l’avance, et parfois, un garde-fou quand on commence à douter.

Qu’est-ce qu’on trouve dans un accompagnement en santé bien conçu ?

Tout dépend de la formule, mais en général, un bon accompagnement te propose :

  • Des fiches ultra ciblées, claires, à jour, centrées sur ce que les facs demandent vraiment,
  • Des QCM d’entraînement avec corrigés détaillés (et explications, pas juste des réponses),
  • Des cours en ligne ou en présentiel, pour reprendre les bases ou aller plus loin,
  • Un accompagnement méthodologique : comment organiser tes semaines, gérer la masse d’infos, tenir dans la durée,
  • Des oraux blancs quand tu arrives à la phase de sélection complémentaire,

Et surtout, un suivi humain, avec quelqu’un à qui parler quand tu décroches un peu.

Est-ce qu’il faut être “en difficulté” pour faire appel à une prépa médecine ?

Pas du tout. La plupart des étudiants qui rejoignent une prépa santé le font en amont, justement pour éviter de se retrouver en difficulté. C’est une manière de partir avec des repères clairs, un rythme déjà en place, et un vrai plan de travail. Le coaching individuel, quant à lui, est souvent recherché par des profils très investis, voire perfectionnistes, qui ont besoin de prendre du recul, de prioriser, ou de mieux gérer leur stress. Ce n’est pas une rustine, c’est une stratégie de fond.

Est-ce que c’est réservé aux élites ou aux familles qui ont les moyens ?

Non, même si on ne va pas mentir : certaines prépas coûtent cher. Mais il existe aujourd’hui des offres plus accessibles, des prépas en ligne, ou des modules à la carte, qui permettent à des étudiants de tous profils de bénéficier d’un vrai accompagnement, sans exploser leur budget. Et certaines universités ont aussi mis en place des systèmes de tutorat très bien faits, parfois animés par d’anciens étudiants en médecine. Ce n’est pas la même logique qu’une prépa privée, mais ça peut vraiment aider.

Qu’est-ce qu’on gagne vraiment à se faire accompagner pendant ses études de santé ?

Ce que tu gagnes, ce n’est pas juste “des points” ou “du contenu”. C’est :

  • Du temps : tu vas plus vite à l’essentiel,
  • De la confiance : tu ne passes pas ton année à douter de ta méthode ou de ton niveau,
  • Un cadre : indispensable quand tout s’accélère,
  • Des raccourcis : parce que certains pièges peuvent être évités si quelqu’un te les montre,
  • Et parfois, juste une voix rassurante quand tu en as besoin.

La différence, ce n’est pas forcément dans les notes : c’est dans la tenue sur la durée. Et c’est souvent là que se fait la sélection.

À quoi sert vraiment un stage intensif ou une pré-rentrée avant le PASS ou la LAS ?

Un stage intensif, ce n’est pas juste “du cours en plus”. C’est un point de bascule. Avant l’entrée en PASS ou en LAS, un bon stage permet de :

  • Découvrir la structure réelle des cours (pas toujours évidente en lycée),
  • Prendre de l’avance sur les notions clés,
  • Apprendre à travailler comme on attend de toi à la fac (et pas juste comme en terminale),
  • Et, surtout, ne pas subir la rentrée.

C’est un peu comme une répétition générale : tu vois à quoi t’attendre, tu prends la mesure du rythme, et tu repars avec des outils concrets.

Est-ce qu’il faut forcément suivre un stage en présentiel ?

Pas nécessairement. Certains préfèrent être sur place, échanger avec les enseignants, retrouver une ambiance de classe. D’autres sont plus à l’aise avec des formats 100 % en ligne, à suivre à leur rythme. Ce qui compte, ce n’est pas le format, c’est :

  • La qualité des supports,
  • La clarté des explications,
  • Le sérieux du suivi.

Un stage mal structuré, même en présentiel, ne t’apportera rien. À l’inverse, un bon stage en ligne avec des corrigés détaillés et un coach réactif peut faire toute la différence.

Pourquoi faire des oraux blancs si on n’est “pas encore concerné” ?

Parce que les oraux MMOPK sont devenus déterminants… et qu’ils ne s’improvisent pas. Si tu attends d’avoir une convocation pour te préparer, c’est trop tard. Un bon oral blanc, c’est bien plus qu’une simulation : c’est un miroir. Il te montre :

  • Ce que tu renvoies,
  • Où tu t’égares,
  • Comment structurer tes réponses,
  • Et comment défendre ton projet sans réciter une leçon apprise par cœur.

En général, après 2 ou 3 passages avec feedback précis, la différence est flagrante.

Ces formats sont-ils utiles aussi en LAS ou uniquement en PASS ?

Ils sont utiles dans les deux cas, mais pas pour les mêmes raisons. En PASS, ils permettent souvent de tenir la cadence et d’absorber la charge. En LAS, ils aident à gérer le double rythme (licence + option santé) et à préparer le moment décisif : la candidature MMOPK (dossier, notes, oral). En LAS, l’accompagnement est parfois encore plus précieux, car l’évaluation est plus diffuse : il faut savoir se positionner, se faire remarquer, et ne pas se faire oublier dans une licence généraliste.

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