C’est environ 75% des étudiants en PACES qui s’y inscrivent, afin d’avoir des formations complémentaires à celles de la faculté, et de maximiser leurs chances de réussite à l’issue du concours. Les prépas privées, sur le même modèle que le tutorat, offrent des compléments d’enseignement, proposent les cours imprimés (il n’y a pas de livres de cours en première année de médecine), soumettent les étudiants à des colles (évaluation sur chaque unité d’enseignement, avec classement), et offrent souvent des lieux de travail.
Certains étudiants font ce que l’on appelle une P0 : soit ils intègrent une prépa privée pendant leur année de terminale, qu’ils suivent en même temps que la préparation de leur bac, soit ils font cette P0 pendant l’année qui suit le bac, avant de s’inscrire à la faculté de médecine. Cette dernière option est souvent privilégiée par les lycéens n’ayant pas passé un bac scientifique, et souhaitant rééquilibrer leur niveau en sciences physiques et en biologie.
Chaque prépa propose un accompagnement poussé, qui rassure souvent les jeunes bacheliers.